Les pierres usées de ce ponton sans âge se souviennent sûrement des cris d’enfants et des rigolades d’Arnaud, de son frère et de sa soeur lorsqu’ils couraient à en perdre haleine pour sauter à l’eau.
On imagine très bien les parties de cache-cache et les genoux écorchés, on imagine très bien les pique-niques dominicaux et les grandes vacances passées à l’ombre du cabanon de son grand-père sur les rives du lac de Neuchâtel…
Dunja l’a suivi avec grand plaisir sur les traces de son enfance pour quelques moments à deux.
Un jour, à son tour, elle regardera avec douceur leurs bambins donner une nouvelle vie à cet endroit…